Hypnose Médicale
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Hypnoscopie Avril 2021 - Actualités en Hypnose Médicale




Au bloc opératoire, des interventions chirurgicales sous hypnosédation - Midilibre.

Des chirurgies peuvent être pratiquées sous hypnose, pour éviter certains médicaments.

La pratique de l’hypnosédation à l’hôpital a diminué en raison du départ de Karine Ferreol, l’infirmière anesthésiste à l’origine du projet, et du Covid-19. Mais le personnel reste convaincu. "L’hypnose fait partie des techniques qui se développent depuis plus de 20 ans", explique Brigitte Calvet, médecin anesthésiste formée à l’hypnose. Elle est "associée à un geste local, et permet de diminuer les produits antidouleurs".

Lors de l’intervention, l’IADE ne quitte pas le patient. Tous les gestes ne peuvent pas être réalisés sous hypnose: ceux relatifs à la radiologie interventionnelle s’y prêtent facilement. "Tout passe par l’écoute et la parole. Le patient est présent physiquement, mais on l’amène ailleurs, où il aime être", précise Florence Lissarre, IADE. "C’est un plus pour le patient, qui ne voit pas le temps passer. Je m’en sers au quotidien", ajoute Sandrine Sabatier, IADE également. Elles ont aussi constaté l’efficacité sur les enfants, "qui partent dans un monde magique".

Tous relèvent la "bienveillance" qui s’installe dans le bloc. "On n’est pas juste un technicien, cela permet une prise en charge de façon générale", apprécie Le Dr Olivier Serres-Cousine, "incroyablement surpris" par les effets de l’hypnose. Il ne réalise plus d’interventions sous hypnose depuis le départ de Karine Ferreol, mais attend de pouvoir recommencer, avec les IADE formées, une fois la crise du Covid passée. Il estime à 50% ses interventions qui pourraient être réalisées sous hypnose. "D’habitude, c’est le médecin qui est chef d’orchestre de l’opération. Là, c’est l’IADE, je lui passe la baguette et tout le monte se met à son rythme."

Centre hospitalier Eure Seine. Quand l'hypnose se met au service de la médecine - Le démocrate vernonnais

Au Centre hospitalier Eure Seine Evreux/Vernon, l'hypnose a fait son entrée au sein des blocs opératoires et des urgences.
Par Fabienne Marie.
       
Comme la musique peut détendre un patient avant son opération, l’hypnose peut, elle aussi, aider à calmer ses angoisses et son stress.
Au Centre hospitalier Eure Seine, le personnel a été spécialement formé par l’Institut normand de l’hypnose pour accompagner les patients.
Jean-Baptiste Hardy, anesthésiste réanimateur, a suivi une formation de deux ans pour pratiquer l’hypnose dite Eriksonnienne. Objectif : « maîtriser le langage qui permet de traiter l’anxiété et la douleur chez son patient ».

Une façon d’avoir moins recours à la solution médicamenteuse tout en privilégiant le confort de la personne prise en charge.

Hypnose conversationnelle
C’est par la parole que le médecin tente de faire « oublier » au patient l’instant présent.

« On parle calmement, on choisit nos mots et des images positives, raconte le praticien. L'objectif en préopératoire par exemple, c'est que le patient calme ses angoisses, son stress, qu'il ait un meilleur ressenti et qu'ensuite, il n'ait pas de souvenir traumatique de son opération ou de son réveil ».

Le patient est amené à se détacher de la situation présente pour s’imaginer être dans un endroit qu’il aime, avec des sensations agréables et en étant parfaitement détendu.

Moins d’effets secondaires
Que chacun se rassure, pas question de se faire opérer à cœur ouvert uniquement sous hypnose. L’hypnose intervient en complément d’une anesthésie locale : « Au CH Eure Seine, on ne pratique pas l’hypnose en anesthésie générale ».
Si, en ce moment, beaucoup d’opérations ont dû être déprogrammées en raison de l’épidémie de coronavirus, l’hypnose est également utilisée aux urgences :
« On l’utilise aux urgences pour poser une attelle ou une perfusion par exemple, lorsqu’il faut faire des points de suture ».
Du côté des patients, « nous n’avons jamais de retour négatif. C’est même parfois une demande de leur part lorsqu’ils ont déjà expérimenté l’hypnose pour se soulager d’une addiction comme arrêter de fumer ».
L’hypnose permet également de mieux gérer sa douleur : « On évite ainsi les effets secondaires inhérents aux médicaments. Les réveils se déroulent de façon plus apaisée ».
Et parce qu’ils sont très réceptifs à tout ce qui touche l’imaginaire, les enfants « sont les premiers à ressentir les bienfaits de l’hypnose ».


Accompagner le patient
Le médecin, lui, apprécie d’avoir ajouté « une corde à son arc. On développe beaucoup plus l’empathie, l’écoute. Lorsque l’on est anesthésiste, on a une prise en charge globale du patient. C’est à nous de le préparer au mieux à subir un geste chirurgical et l’hypnose est un bon moyen d’accompagner le patient ».
Neurologie, gériatrie, rhumatologie, néphrologie, oncologie, gynécologie obstétrique, pédiatrie, pneumologie… tous les services de l’hôpital sont concernés et nombreux sont les soignants qui se sont formés.
« Dix à quinze de mes patients par jour bénéficient d’un accompagnement par l’hypnose », précise Jean-Baptiste Hardy.

Laurent GROSS
Président de l'Institut In-Dolore. Président du CHTIP Collège Hypnose Thérapies Intégratives Paris.... En savoir plus sur cet auteur



Rédigé le 18/04/2021 à 20:59 | Lu 804 fois modifié le 18/04/2021




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