Hypnose Médicale
Formation en Hypnose Médicale, Paramédicale, réservée exclusivement au Corps Médical, aux thérapeutes titulaires d'un diplôme d'Etat, ou d'un numéro Adeli. Formations en Hypnose centrées Douleur Chronique et Aiguë, EMDR-IMO

La perception de l'hypnose par les patients hémodyalisés. Dr Catherine Lasseur



Une étude sur 75 patients de 20 à 89 ans


La perception de l'hypnose par les patients hémodyalisés. Dr Catherine Lasseur
L’hémodialyse mobilise le patient pendant de longues heures, trois fois par semaine. Au travers de cet article, le Docteur Lasseur nous fait part des résultats d’une enquête sur la façon dont l’hypnose est appréciée par ces patients.
L’insuffisance rénale chronique terminale nécessite le recours à des techniques de suppléance du fonctionnement des reins, parmi lesquelles l’hémodialyse. Celle-ci se déroule en général au rythme de trois séances de quatre heures par semaine, en attendant une greffe lorsque celle-ci est possible. Il s’agit donc d’un traitement chronique extrêmement contraignant. Il a lieu soit dans des structures type hospitalières, soit dans des unités plus « légères » appelées antennes d’auto-dialyse lorsque l’état médical du patient le permet.

L’AURAD Aquitaine (Association pour l’utilisation du rein artificiel à domicile) prend en charge des patients dialysés en antenne d’auto-dialyse. L’hypnose médicale y est proposée depuis 2010, dans diverses indications, douleurs, anxiété et stress, syndromes dépressifs, peur des ponctions, etc., en complément ou en remplacement des médicaments antalgiques et/ou anxiolytiques. Dans ces domaines de douleur, anxiété, stress, les patients dialysés sont extrêmement exposés : la dépression est le trouble psychiatrique le plus fréquent chez le patient en dialyse ; le trouble dépressif concerne 15 à 45 % des patients selon les études ; 38 % des patients en dia
lyse manifestent des symptômes anxieux (8) ; 48 à 78 % des patients en dialyse souffrent de douleurs, qui sont dans 75 % des cas chroniques.
Il nous a paru intéressant d’apprécier la perception de l’hypnose par nos patients : leurs représentations, leurs attentes, leurs craintes, leur intérêt...

Nous avons construit puis proposé un questionnaire à 104 patients non sélectionnés. (Le questionnaire est à votre disposition sur demande.) Ont été exclus les patients ne comprenant pas la langue française, n’ayant pas les compétences nécessaires en lecture ou en écriture pour renseigner le questionnaire, et les patients présentant des troubles cognitifs importants.
Le taux de réponses au questionnaire est de 72 %. La population des 75 répondeurs est composée de 46 hommes (61 %) et 29 femmes (39 %), d’âge moyen 57 ans + 16,5 (minimum 20 ans, maximum 89 ans, médiane 60 ans), en dialyse depuis 5,89 + 6,4 ans (minimum 0,03 an, maximum 29 ans, médiane 3 ans). Seulement 12 patients sur les 75 (16 %) travaillent au moment du questionnaire.
Quarante-quatre patients (58,6 %) ont déjà eu recours antérieurement à des médecines dites « parallèles » dont la moitié (50 %, 22 patients) à plusieurs types. Il s’agis- sait : de l’homéopathie pour 18 patients (41 %), d’un guérisseur pour 16 (36 %), de l’hypnose pour 13 (29 %), de l’acupuncture pour 12 (27 %), d’un magnétiseur pour 10 (23 %), de la mésothérapie pour 10 (23 %), de la sophrologie pour 6 (14 %), de la phytothérapie pour 4 (9 %), de la réflexologie pour 1 (2 %), d’un chiropracteur pour 1 (2 %), et de la bioénergétique pour 1 (2 %). Cette forte proportion correspond finalement aux données retrouvées dans la population générale, dans laquelle, selon les études, 20 à 75 % de la population consultent des praticiens alternatifs.

C’est dans la tranche d’âge la plus jeune (de 20 à 40 ans) que l’on trouve la plus grande proportion de patients ayant déjà eu recours à des thérapeutiques parallèles (83 %). Dans le reste de la population, un peu plus de la moitié des patients y a déjà eu recours (52 % pour les 41-60 ans, 55 % pour les 61- 80 ans, et 57 % pour les 81-100 ans).

69 % des femmes ont déjà eu recours à des thérapeutiques alternatives, contre à peine la moitié des hommes (52 %), et davantage de femmes que d’hommes connaissent (79 % versus 69 %) ou sont intéressées (52 % versus 35 %) par l’hypnose. Ceci est bien noté dans la population générale, et chez des patients insuffisants rénaux (dialysés ou greffés) où environ la moitié d’entre eux rapportait une consommation régulière de médications complémentaires et alternatives, la plupart du temps sans en informer leur médecin ; cette consommation était associée positivement au sexe féminin.

La perception de l'hypnose par les patients hémodyalisés. Dr Catherine Lasseur

Ouvrir le champ des possibles. Sophie Cohen

Nous nous retrouvons avec plaisir en cet automne. Ce numé́ro de la Revue fait la part belle à la Médecine fonctionnelle. Henri Bensoussan et les auteurs de ce dossier thématique nous présentent l’actualité et les possibilités de l’utilisation de l’hypnose et des thérapies brèves dans ce secteur de la médecine où les croyances tricotées avec les limitations corporelles peuvent faciliter ou entraver la reprise des activités, la pour-suite de la vie dans son ensemble chez nos patients.

Danser avec le patient : l'accordage pour soulager douleur, souffrance. Dr Olivier Debas

Les cas cliniques de soulagement de la douleur et de la souffrance qui suivent, et leurs commentaires, illustrent la pratique libre et tranquille d’Olivier Debas. Quatre cas cliniques comme les quatre directions possibles de remise en mouvement. Alice a 20 ans et souffre de douleurs chroniques depuis deux ans. Initialement localisées au niveau du genou gauche, elles se sont étendues à l’ensemble des membres inférieurs puis au rachis lombaire.

La patiente récalcitrante: sortir du burn-out. Marie-Clotilde Wurz

Avec beaucoup de sincérité, Marie-Clotilde, psychologue, nous livre la façon dont elle a utilisé l’hypnose pour ouvrir vers de la nouveauté. Je suis psychologue clinicienne et hypnothérapeute. J’ai fait le choix de travailler essentiellement en cabinet libéral et d’avoir en parallèle des activités d’enseignement pédagogique et universitaire ainsi que des groupes de parole.

La qualité de vie des patients. Un protocole de recherche. Carole Maurer

Évaluer l’intérêt de l’hypnose dans les douleurs induites par la chimiothérapie. Passionnées par la découverte des possibilités de l’hypnose, c’est avec enthousiasme qu’avec mes collègues nous avons mis en application nos rudiments. Rapidement, il nous est apparu que les moyens hypnotiques à notre disposition allaient changer beaucoup de choses dans notre métier. Mais il nous avait été enseigné toute la pertinence de « l’œil du débutant », un regard ouvert et curieux.

Hypnose et rééducation. Dr Henri Bensoussan

Hypnose et rééducation, le rapprochement a été effectué il y a longtemps par le jeune Milton H. Erickson, lors de son second épisode de poliomyélite. L’anecdote est connue : condamné à mourir à cause de ses paralysies, il va vivre, condamné à ne plus pouvoir marcher, il va marcher. C’est en puisant dans la mémoire de son corps, en retravaillant les automatismes qui nous font bouger, en utilisant ses souvenirs de mouvements qu’il va progressivement se remettre en mouvement et repartir dans le flux de sa vie.

Hypnose en rééducation pédiatrique. Bénédicte Ansel et Dr Cécile Mareau

En pratique, pendant une séance de rééducation, le kinésithérapeute intègre l’hypnose conversationnelle lors de moments bien précis : massage, mobilisation. Il peut également proposer des séances d’hypnose formelle en dehors des séances de rééducation. Il profite ensuite des séances de rééducation pour reprendre les mots employés par l’enfant, ses métaphores, et ancrer les modifications en hypnose conversationnelle.

Hypnose médicale : Douleur et difficultés motrices. Dr Henri Bensoussan

Quel bilan faire de seize années de consultations d’hypnose médicale orientées vers la douleur chronique et les difficultés motrices ? Nous proposons de distinguer deux groupes de patients. Le premier groupe qui, une fois le diagnostic posé, se sent rejeté par des phrases du style : « je ne peux rien pour vous » ; « votre état va se dégrader » ; « vos douleurs sont inévitables ».

Faire corps ou cicatriser avec l’hypnose. Dr Patrick Bellet

En matière de rééducation et d’hypnose, le propre cas d’Erickson est exemplaire. Extrait de l’article « Autohypnotic experiences of Milton H. Erickson », de 1977, qui parut sous la forme d’un dialogue avec Ernest Rossi. Rossi : « Dans vos expériences d’auto-réhabilitation entre 17 et 19 ans, vous avez appris de votre propre expérience que vous devriez utiliser votre imagination pour obtenir les mêmes effets qu’un effort réel. ».

AVC, intérêt de l’hypnose. Revue de littérature

L’hypnose a fait ses preuves dans la gestion de la douleur et de la souffrance psychologique, entrant dans les centres de rééducation. L’arrivée de la pratique de l’hypnose dans des équipes pluridisciplinaires a ouvert des perspectives sur la prise en charge d’autres pathologies, notamment neurologiques. Il n’existe pas d’étude à notre connaissance spécifique à l’hypnose en rééducation neurologique.

Métaphores possibles dans le SDRC. Dr Philippe Marchand

Le syndrome douloureux régional complexe est une pathologie dont le diagnostic est évoqué devant des suites opératoires inhabituellement douloureuses. Ce syndrome, parfois appelé algodystrophie, entraîne une impotence, des troubles trophiques et vasomoteurs : œdème, modification de température et d’aspect de la peau. Les appellations évoluent au cours des années et de la compréhension de cette pathologie.

Le temps de l’été. Sophie Cohen

Il était une fois l’été... Il a été... Il était ce temps attendu, ce temps de la vacuité... le temps où on le prend, on le sent... Un temps de vacances, d’ouverture pour voir, un temps pour respirer, du temps pour trouver, à moins que ce ne soit pour retrouver ? Le temps d’aller au rythme du temps. Avec ces longues journées où le soleil est souvent en complet de soirée... Flâner dans le beau temps où l’on sent les chants d’oiseaux, le bruit des vagues, les symphonies du vent qui parcourent les fibres des corps

Dans le mouvement. Dr Adrian Chaboche

Cette rubrique est destinée à partager des expériences cliniques en quittant l’installation statique de nos habitudes de pratiques. Ouvrons-nous aux champs des possibles, dans le mouvement. Celui du patient et le nôtre. Car il existe une représentation très ancrée de l’hypnose figée, immobile. L’image du patient hypnotisé assis, parfois allongé. Se taire pour mieux s’entendre, ne faire rien pour retrouver l’action : l’hypnose est tout sauf l’immobilisme.

Hypnose et acupuncture en anesthésie. Dr Jean-Michel Hérin

Par le Dr Jean Becchio. Jean-Michel Hérin, confrère formé en hypnose ericksonienne par Claude Virot, nous offre un bouquin agréable à lire dans lequel il évoque et décrit le lien qui unit les espaces, en apparence différents, de l’hypnose et de l’acupuncture. Expert dans les deux domaines, le Dr Hérin illustre son bel ouvrage de cas cliniques et de réflexions sur les mécanismes, communs et particuliers de ces deux approches.

La douleur ou la souffrance ? Dr Jean-Marc Benhaiem

Lorsqu’une personne est confrontée à un soin potentiellement douloureux, elle est en réalité, confrontée à la souffrance. La médecine clive la perception de la douleur en différentes composantes : émotionnelle, sensori-discriminative, cognitive et comportementale. En morcelant l’expérience de la douleur, il devient possible de mieux comprendre où se situent les difficultés.

Hypnose, médecine générale, sommeil. Drs Adrian Chaboche et Lauriane Bordenave

Pour ce numéro, nous vous présentons un travail national particulièrement intéressant, et dans la continuité de l’article de Daniel Quin au précédent numéro, une récente étude portant sur le sommeil. Cordi M.J., Hirsiger S., Merillat S., Rasch B., « Improving sleep and cognition by hypnotic suggestion in the ederly », Neuropsychologia 69 (2015), pp. 176-182. Cette étude clinique s’est intéressée aux effets de l’hypnose sur le sommeil et sur les facultés cognitives du sujet âgé

« Interventions et thérapies brèves : 10 stratégies concrètes. Crises et opportunités »

Article écrit par Sophie Cohen. Nous retrouvons ici cinq auteurs : Yves Doutrelugne, Olivier Cottencin, Julien Betbèze, Luc Isebaert et Dominique Megglé, appréciés pour leur approche clinique pragmatique des situations. Dans leur dernier ouvrage tout juste paru, intitulé : « Interventions et thérapies brèves : 10 stratégies concrètes. Crises et opportunités », ils présentent l’utilisation des outils de thérapies brèves.

En mouvement. Une vie. Christine Guilloux

Oliver Sachs s’était déjà livré dans Oncle Tungstène où il nous avait embarqués en sa passion pour la chimie, sa fascination pour les métaux, ses explorations de l’ordre caché des choses. Une première autobiographie qui nous avait déjà familiarisés à ce parcours d’une passion scientifique, étayée d’anecdotes et d’illustrations des découvertes scientifiques en chimie inorganique des XVIIIe et XIXe siècles.

Gaston Brosseau, psy non classique. Dr Gérard Fitoussi

Gaston Brosseau propose une lecture de son parcours. Je lui propose des mots extraits de son univers. Solitude. C’est le mot qui me vient lorsqu’on m’interroge sur ma conception de l’hypnose. J’ai osé, depuis plus de trente- cinq ans, établir une géolocalisation de l’hypnose en dehors de toute la cartographie classique en m’autorisant toute la liberté nécessaire pour la rendre accessible à tout le monde

Rencontre avec Guillaume Martinet, jongleur. Dr Dina Roberts

Dina : Mon envie de travailler avec toi est née quand je t’ai vu sur scène. Ce qui me fascinait n’était pas seulement ton niveau technique, mais surtout ta présence. Tu parvenais, en jonglant, à captiver l’attention de toute la salle. Et si dans le public un bébé pleurait, tu réagissais immédiatement, avec la réactivité d’un animal, tout en continuant à jongler. Je te sentais à la fois entièrement plongé dans ce que tu faisais tout en restant ouvert, extrêmement sensible à l’environnement.

« Je viens vous voir, y’a rien qui marche ». Dr Stefano Colombo

Cela commence bien ! Ce verbe, marcher, est omniprésent et utilisé un peu dans toutes les sauces. A la sauce mécanique quand vous vous décarcassez avec un ustensile qui ne veut pas démarrer, à la sauce militaire avec l’ordre de marche, à la sauce numérique quand votre ordi refuse de quitter le bug. Vous êtes en surpoids ? Vous vous précipitez pour savoir si le régime X,Y,Z marche pour maigrir.

Laurent GROSS
Président de l'Institut In-Dolore. Président du CHTIP Collège Hypnose Thérapies Intégratives Paris.... En savoir plus sur cet auteur



Rédigé le 08/05/2017 à 00:14 | Lu 1565 fois modifié le 08/05/2017




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